C'est à 7h que nous nous réveillons ce matin. Nous espérons pouvoir attraper une navette pour Bangsal à 8h mais rien n'est moins sûr puisque nous n'avons rien réservé...

Nous emballons nos sacs et prenons un agréable petit-déjeuner sur la terrasse couverte de notre homestay, noyée dans la verdure. 

On peut aisément deviner que cet établissement est tenu par une européenne : nous avons de la pâte à tartiner au chocolat et du beurre de cacahuète pour accompagner nos toasts !

Nous partons bientôt en direction de l'agence qui a fait bonne impression à Arnaud hier. Nous sommes chanceux car elle est ouverte, ce qui n'est pas le cas de la majorité des échoppes.

La chance reste avec nous puisqu'il n'est pas trop tard pour attraper une navette pour Bangsal. Nous achetons nos tickets et patientons une vingtaine de minutes assis sur les chaises en plastique de ce petit bureau improvisé, à observer la bien faible activité de la rue en cette heure matinale.

Dans quelques heures, elle deviendra une artère bruyante et chamarrée où les odeurs de nourriture se mélangeront à celles des moteurs.

Notre navette arrive et nous y prenons place. Un couple est déjà à l'intérieur et nous nous arrêtons pour faire monter deux autres couples. Avec nos gros sacs, le petit van est plein.

Nous prenons donc la route vers le nord. Nous traversons de très beaux paysages, entre littoral, petits villages, champs et vergers. Le trajet se passe bien, le chauffeur conduit tranquillement.

Nous arrivons comme prévu à Bangsal. Il s'agit d'un tout petit village et la route se termine au port.

Nous sommes accostés par le gérant d'une agence devant laquelle nous arrête la navette. Nous en profitons pour glaner de nouveaux renseignements concernant une croisière que nous avons en vue pour rallier l'île de Flores.

Puis, nous partons à pied pour le port. Nous avons dans l'idée de nous rendre sur l'île de Gili Meno, qui est supposée être la plus sauvage des trois îles voisines.

Mais il n'y a pas de bateau local avant 14h et l'idée de patienter plusieurs heures sur ce petit bout de terre en plein soleil ne nous enchante pas vraiment. 

Nous nous rendons au guichet qui vend des tickets pour aller sur l'île de Gili Air. Le bateau local vient de partir et nous sommes les premiers sur la liste d'attente pour le prochain.

Nous sommes un peu dépités mais la vendeuse nous dit qu'elle pense qu'il partira dans une heure maximum. Nous achetons donc nos tickets de bateau pour Gili Air et patientons sous une jolie guérite en bambou, sur la plage.

Peu de temps après, il est l'heure d'embarquer sur le petit bateau en bois tout en longueur. Nous empilons nos sacs sur les tas de fruits et légumes déjà sur le petit pont.

La traversée sera courte et agréable, nous profitons d'une très belle vue sur le mont Agung. La mer est calme et l'eau turquoise. Nous arrivons bientôt sur Gili Air. Nous marchons jusqu'à une guesthouse bien notée, qui se trouve loin du port, un peu à l'intérieur de l'île.

On nous propose une chambre malgré le fait que le lieu soit supposé être complet. Nous sommes ravis, l'endroit est calme et mignon. Nous nous y installons et partons à la recherche d'un lieu pour déjeuner.

À deux pas se trouve un restaurant sympa où nous décidons de nous arrêter. Arnaud commande un hamburger au poulet avec (quatre) frites et Camille un curry rouge de légumes avec du riz.

Après le repas, nous partons pour la plage pour une longue baignade. C'est marée basse, il n'est pas évident de trouver assez de fond. Nous restons assis, puis allongés dans l'eau jusqu'à être totalement échoués.

Nous sortons alors de l'eau et faisons le tour de l'île à pied. C'est mignon, moins sauvage que nous l'imaginions mais très calme. Les moteurs à explosion sont interdits ici, les gens se déplacent à pied, en vélo, en scooter électrique ou en calèche.

Il n'y a pas de chien non plus, si bien que l'environnement sonore est des plus apaisé. Nous prenons des infos en passant sur les croisières.

À notre retour à notre hébergement, nous prenons une douche (froide) et faisons quelques recherches sur les croisières sur internet. Puis, nous sortons dîner.

Nous nous arrêtons dans un warung familial où la cuisine est délicieuse et le personnel très sympathique. Nous goûtons le olah-olah, un curry de légumes merveilleux avec du lait de noix de coco, accompagné d'un jus de mangue (cela faisait longtemps, ce n'est pas encore la saison).

Puis, nous rentrons à notre chambre. Nous nous coucherons tôt, bien moins soucieux que les soirs précédents.