Un peu dur d'émerger ce matin, la nuit ne fut pas des plus reposantes. Ni une, ni deux, nous remballons nos affaires et quittons ce lieu. Nous retournons à la première guesthouse qui affichait complet hier et nous avait dit de revenir aujourd'hui. C'est chose faite. Nous choisissons le bungalow le plus éloigné du bar, demandons l'ajout d'un hamac et prenons un petit déjeuner sur place. Pour attaquer cette journée en pleine forme malgré le manque de sommeil, Camille craque pour des crêpes au Nutella et Arnaud pour une omelette aux légumes avec du pain et du beurre.

Puis, nous partons visiter la ville de Kampot. En chemin, nous rencontrons Jean et Maïté, des bordelais qui logent dans notre nouvelle guesthouse. Ils se rendent au marché, nous les y accompagnons. Ce marché est grand et bien achalandé, on y trouve beaucoup de poissons, de fruits, de légumes, d'épices et de poivre, spécialité de la région, de la viande, des pâtes fraîches, du riz, ainsi que des vêtements, des chaussures, des bijoux, des orfèvres qui travaillent... Nous y dégotons des fruits pour nos futurs petits-déjeuners, nous admirons le célèbre rond-point de la ville arborant une énorme sculpture de fruits, puis nous allons déjeuner avec Jean et Maïté dans une cantine de rue, du poisson frit et du poulet au curry ! Ça nous change.

Nous restons un peu plus longtemps dans la ville pour régler certains détails administratifs (sans succès d'ailleurs) puis retournons dans notre guesthouse pour piquer une tête dans le Prek Tuek Chhou. On en rêvait, il fait si chaud ! On trouve deux grosses chambres à air et on reste barboter en nageant contre le courant tout en discutant avec Jean et Maïté. 

Puis, on sort de l'eau et on passe le reste de l'après-midi sur la terrasse au-dessus de l'eau avec eux à parler voyage. Petit brin de lessive pour Arnaud, douche et nous partons en ville en scooter pour dîner.

On en profite pour se promener sur les quais le long du Prek Tuek Chhou en dégustant des muffins à la banane. Balade bien plus agréable de nuit, sans le soleil de plomb, surtout que les quais, les ponts et les bateaux sont joliment illuminés !

On rentre à la guesthouse, on se pose sur la terrasse et on espère passer une meilleure nuit que la précédente. Sinon, c'est décidé, on quitte les lieux et on se rapatrie en ville dans une chambre en dur, isolée, même si on perd alors terrasse, hamac et baignade.