Nous sommes réveillés dans l'avion vers 4h du matin en Malaisie, soit 7h en Nouvelle-Zélande. Malgré une bien courte nuit, le décalage horaire joue en notre faveur.

On nous sert un petit-déjeuner salé, aussi bon que le dîner d'hier. Décidément, il est bien agréable de voyager avec Malaysia airlines !

Nous atterrissons à Kuala Lumpur à 5h30, heure prévue. Là, nous récupérons nos bagages et passons sans encombre la douane. 

En effet, bien que nous quittions le sol malais dans quelques heures, il nous faut sortir de l'aéroport car notre second vol part de l'aéroport voisin.

Nous nous y rendons facilement grâce à une navette. Nous arrivons à Kuala Lumpur International Airport 2 vers 7h, heure locale.

Là, nous attendons jusqu'à 12h15. Nous trouvons le temps bien long, mais cela nous permet de nous acquitter sans pression du dépôt des bagages en soute, du check-in (un peu désorganisé) et du change de nos derniers ringgits malais en dollars.

Nous sommes surpris de voir autant de monde dans l'aéroport, c'est la première fois que nous sommes si nombreux. Cela se confirme lorsque nous nous présentons au contrôle des passeports.

Il y a une très longue file d'attente et nous sommes bien contents de ne pas nous y être pris au dernier moment, comme certains qui tentent par tous les moyens de passer devant les autres.

Cela nous annonce la couleur pour notre second vol, qui sera bien moins zen que le premier : tout d'abord, notre avion ne reçoit pas le droit de décoller si bien que nous passons un bon moment à faire des tours de piste. 

Ensuite, il fait un froid polaire dans l'avion mais nous n'avons pas de couverture et ne sommes pas côte à côte si bien que nous ne pouvons même pas nous tenir chaud mutuellement.

De plus, il n'y a pas d'écran pour s'occuper et un groupe de passagers parle très très fort pendant les 3h30 de vol donc il est très difficile de dormir.

Enfin, aucune collation ni boisson n'est servie alors que nous volons de midi à 15h30 et que nous n'avons pas déjeuné...

Nous arrivons enfin à l'heure prévue. Nous croyons venue la fin du challenge... Mais non, nous passons encore une heure et demie à piétiner dans la file d'attente pour passer le contrôle des passeports. 

Heureusement, le passage des douanes est plus rapide. Le point positif, c'est que nous n'avons pas à attendre que nos bagages arrivent : ils doivent tourner sur le tapis roulant depuis plus d'une heure quand nous venons enfin les chercher.

De quoi attraper un sacré tourni... Nous quittons ensuite l'aéroport sans encombre mais ce n'est pas encore la fin du voyage. Nous avons réservé un hébergement au bord de la mer, à une quinzaine de kilomètres de l'aéroport.

Nous voulions prendre le bus mais nous rencontrons quelques difficultés à trouver l'endroit d'où il doit partir. Quand enfin nous y parvenons, nous apprenons qu'il nous faut attendre une heure et demie pour attraper le prochain bus (en espérant qu'il n'y ait pas d'embouteillage).

C'est un peu trop pour nous qui sommes en transit depuis 35 heures. Nous décidons donc de prendre un taxi qui, après d'âpres négociations et un trajet rendu fort long par... les embouteillages, nous dépose presque devant notre auberge. L'endroit est très mignon, notre hôtesse très gentille et souriante, notre chambre parfaite et le lit terriblement attirant !

Mais nous n'avons rien dans le ventre depuis 15 heures si bien que nous allons d'abord dîner dans un waroung tout proche, des mie goreng (pâtes frites que nous avions déjà mangées en Malaisie) et des bananes frites au fromage en dessert pour Arnaud. 

Nous faisons ensuite une balade nocturne le long de la mer, nous qui venons de passer 36 heures sans respirer l'air libre. Le littoral est occupé par de jolis espaces verts tout éclairés avec des lanternes.

Puis, nous rentrons à l'auberge car nous tombons de fatigue. Nous prenons une bonne tisane pour nous réhydrater, sur le petit balcon de l'auberge, une douche bien méritée et, enfin, nous nous glissons dans un vrai lit moelleux.

Il nous faudra moins de 30 secondes pour sombrer dans les bras de Morphée.