Au réveil aujourd'hui, nous avons remballé nos affaires pour pouvoir quitter l'hôtel après le petit-déjeuner. Un bon plat de vermicelles frits plus tard, nous partions, nos sacs sur le dos, en direction de la gare routière.

Là encore, arrivés en avance, nous avons pu nous régaler du spectacle des vendeuses ambulantes, des manutentionnaires chiqueurs de bétel, des enfants qui jouent et des chiens qui glânent de quoi survivre.

Puis, nous nous sommes installés dans un bus local, où nous étions une fois de plus les seuls occidentaux. Le voyage de 3h30 s'est passé en douceur, malgré l'amour immodéré de notre chauffeur pour son klaxon.

Nous avons fait une pause repas (rituel riz-café habituel... Il va falloir songer à en changer vu le peu d'effet que cela a sur nos estomacs toujours retors) et sommes arrivés en avance sur l'horaire prévu.

À Nyaung U, nous avons parcouru les 5 kilomètres séparant la gare routière de notre guesthouse avec nos sacs. Sur la route, nous avons été interceptés par les gardiennes du site archéologique de Bagan qui exigeaient que nous nous acquittions du droid d'entrée... Pour lequel nous n'avions plus assez de monnaie. 

Nous nous sommes donc fait escortés jusqu'à un distributeur (qui ne fonctionnait pas), puis jusqu'à un second, afin de pouvoir acheter nos tickets. Qu'on se le dise, il n'y a aucune possibilité de resquiller à Bagan. Nous avons ensuite terminé notre chemin et sommes bientôt arrivés à notre guesthouse.

Après nous y être confortablement installés, douchés et un peu reposés, nous sommes partis à la recherche d'un moyen de locomotion pour visiter Bagan demain. Et nous avons été conquis par un E-bike, scooter électrique tout neuf. Nous verrons demain ce que cela vaut.

Nous avons ensuite poussé jusqu'à une rue pleine de restaurants pour choisir un établissement qui convienne à un dîner de Saint-Valentin. Nous avons ainsi passé la soirée dans un petit restaurant cocoon autour de shakes et de délicieux curry de poisson au lait de coco.

Puis, nous sommes rentrés dans l'espoir de faire une bonne nuit, mais la présence d'un gros groupe de très bruyants jeunes israéliens dans notre guesthouse nous en fait douter.