Ce matin, Arnaud est réveillé à 5h par un homme qui parle à voix haute juste devant notre fenêtre tout en fumant cigarette sur cigarette. L'isolation des immeubles asiatiques est telle que la fumée entre dans notre chambre et y dépose son odeur désagréable. 

Arnaud se lève donc à 6h, n'arrivant pas à trouver le sommeil, et sort de la chambre pour s'atteler à la recherche d'informations sur les clubs de plongée. 

À 8h30, notre réveil sonne et nous demandons notre petit-déjeuner. Nous empaquetons ensuite nos affaires et sommes prêts à quitter notre hébergement à 10h, heure à laquelle doit venir nous chercher un shuttle en direction de Padangbai. 

À 10h tapantes, notre hôtesse nous indique de nous rendre le long de la route principale pour y retrouver notre shuttle. Nous parcourons donc cette courte distance avec notre gros sac sur le dos. 

Le chauffeur est fidèle au rendez-vous, nous grimpons dans le petit van et nous partons immédiatement. Le véhicule n'est pas de la première jeunesse et le moteur fait un bruit du diable et ne tient pas le ralenti.

Quelques minutes seulement après notre départ, le chauffeur se gare en double file et nous indique qu'il doit se rendre à son bureau pour récupérer un nouveau passager. 

Il nous informe que le départ officiel de la navette est à 10h30. Nous décidons d'attendre à l'intérieur du véhicule. 45 minutes plus tard, votre chauffeur revient et nous indique que, finalement, il n'y avait pas d'autre passager... 

Nous prenons enfin la route. Il était temps car la chaleur avait atteint la limite du supportable dans le véhicule garé au soleil. À peine 10 minutes plus tard, le chauffeur s'arrête à nouveau et nous indique qu'il a appelé son mécanicien car il a un problème moteur. 

Ce dernier devrait arriver dans 15 minutes. Nous lui signifions fermement notre désaccord. Notre hôtesse nous a indiqué que nous devions arriver à 11h30 à Padangbai, il est déjà 11h et nous n'avons toujours pas quitté la ville de Sanur. 

Notre chauffeur, manifestement contrarié, renverse alors les sièges avant et plonge lui-même dans le moteur du véhicule, dans lequel il actionne une pompe.

Puis, il retourne s'installer sur le siège conducteur et nous repartons. Après quelques temps, nous nous rendons compte qu'il bifurque vers le Nord, alors que notre destination se trouve complètement à l'Est. 

Lorsque nous lui demandons où nous allons, il nous informe que le shuttle se rend à Padangbai via la ville d'Ubud. Nous nous rendons alors à l'évidence : nous n'arriverons jamais à destination à 11h30.

Après un moment, le chauffeur reçoit un appel et change de direction. Nous suivons nos pérégrinations grâce à notre GPS embarqué. Nous nous rendons ainsi compte que nous faisons des tours et des détours dans la ville où nous nous trouvons. 

Il semble que notre chauffeur soit perdu, il demande sa route tous les 50 mètres. Nous lui proposons de l'aide mais il refuse. Puis, il nous indique qu'il n'y a pas de passager à prendre à Ubud, si bien que nous allons nous rendre directement à Padangbai. 

Nous décidons de lui prêter main-forte malgré son refus et nous lui indiquons les routes à prendre pour récupérer la bonne route. Nous arrivons finalement à reprendre la route de la côte, que nous avons dû quitter il y a presque une heure.

La suite du trajet se passe sans encombre. Nous arrivons à destination une heure après l'heure prévue. Nous sommes finalement contents car nous commencions à douter d'y parvenir aujourd'hui.

Nous avions oublié ce qu'étaient les transports asiatiques. Une fois à Padangbai, nous nous rendons à notre hébergement. Nous sommes très bien reçus, nous patientons un peu le temps que la chambre soit nettoyée et on nous offre café et petits gâteaux. 

Voilà qui nous réconcilie avec cette journée ! Nous nous installons dans notre chambre puis nous allons déjeuner. Nous trouvons un petit waroung dans lequel Camille prends des légumes avec du riz et Arnaud des pâtes frites.

Nous nous rendons ensuite en centre-ville, où notre mission est de trouver le club de plongée avec lequel nous partirons en bateau demain. Nous avons du mal à trouver l'endroit où se situe la plupart d'entre eux, et plus particulièrement celui qu'Arnaud avait préciblé, que nous ne trouverons jamais.

Nous nous rabattons donc sur une structure qui semble sérieuse et qui se révèle être un club très agréable qui nous donne confiance. 

Nous réservons donc 3 plongées avec ce club pour demain. Nous ressortons de ces bureaux contents de nous. Cela n'aura pas pris beaucoup de temps ! 

Puis, nous avons une dernière mission à accomplir aujourd'hui : trouver où louer le scooter dans nous aurons besoin les jours prochains. 

Là encore, la mission se révèle assez simple. Nous allons voir un petit magasin, mais nous finirons par louer notre scooter à l'hébergement où nous résidons. 

Nous rentrons alors dans notre chambre et nous en ressortons immédiatement pour aller prendre un bain de mer. Nous nous rendons à une plage nommée Blue Lagoon. 

De loin, l'endroit est très joli, l'eau est turquoise dans cette charmante petite baie. Cependant, de près, c'est beaucoup moins agréable. La plage est toute petite et couverte de déchets, qui flottent également dans l'eau de la mer. 

Nous décidons d'aller nous baigner quand même et nous sommes surpris car l'eau n'est pas si froide qu'elle nous a semblé être hier. 

Nous passons une petite heure dans l'eau. Il y a beaucoup de ressac et nous avons du mal à tenir debouts sur les rochers. Quand nous commençons à avoir froid, nous sortons de l'eau, nous séchons rapidement et reprenons le chemin du retour. 

Arrivés à notre hébergement, nous nous installons à la table sur la terrasse et nous attelons à nos devoirs de vacances. 

Nous sortons dîner vers 19h. Arnaud est mort de faim. Nous marchons un moment dans la ville désormais plus calme avant de dénicher un magasin d'alimentation qui vend les portions de riz emballées dans du papier ou des feuilles de bananier, comme Uncle ramenait du marché à Serukam farm.

Nous décidons de tester cela. Il s'agit de riz avec des nouilles et un peu de viande et de piments. C'est bien équilibré. Nous les mangeons sur un banc devant le magasin.

Puis, nous y achetons des gâteaux confectionnés à Bali. Certains ressemblent aux petits gâteaux chinois que nous mangions à Angkor, d'autres contiennent une épaisse pâte de riz au chocolat.

Voilà qui devrait caler Arnaud pour un moment. Nous rentrons ensuite à notre guesthouse. Nous nous installons à nouveau sur la terrasse et y passons une agréable soirée.