Nous sommes réveillés ce matin par un certain remue-ménage dans la maison. Swing et Gladys quittent les lieux aujourd'hui et nous nous levons pour pouvoir leur dire au revoir. 

Nous prenons notre petit déjeuner pendant qu'elles empaquettent leurs affaires. Puis, vers 10h, Kazu-san vient les chercher pour les déposer à l'arrêt de bus. 

Nous prenons congé d'elles et retournons dans la maison. Nous passons la suite de la matinée à discuter dans la salle à manger avec Tatjana et Dominik.

Vers midi, nous prenons les vélos pour aller chercher des vivres à la supérette. Comme hier, nous faisons le plein de plats cuisinés frais et rentrons déjeuner à la maison.

Nous les faisons chauffer dans la petite cuisine et les dégustons sur la table de dehors. Tatjana et Dominik partent faire une balade en vélo et nous restons tranquillement à la maison.

Arnaud fait une sieste et Camille va promener le chien. Puis, elle se met à désherber la cour. Arnaud se lève bientôt et nous partons tous deux faire une promenade dans les environs.

Nous longeons le canal bordé de cerisiers malheureusement pas en fleur et déhambulons entre les vergers de pêches et de raisins et les petites rizières.

Nous rentrons peu avant la nuit et filons sous la douche. Tatjana et Dominik reviennent bientôt et de nouveaux volontaires arrivent pour le week-end.

Il s'agit de Ishibashi-san, un militaire qui prépare sa reconversion professionnelle, la retraite approchant, et de Ito-san et son épouse, un couple âgé de japonais qui s'installe à l'étage de la maison.

Nous dînons dans la salle à manger en compagnie de tout ce petit monde. Le couple ne parle pas du tout anglais et Ishibashi-san un peu seulement.

Nous discutons un peu avec lui puis nous les écoutons parler en japonais. Même Dominik, qui a étudié deux ans le japonais, a du mal à les comprendre.

Bientôt, Michelle et Lawrence rentrent et se joignent à nous. C'est un peu l'effervescence pendant un petit moment, puis chacun regagne sa chambre.

Nous restons seuls avec Tatjana et Dominik, avec lesquels nous discutons jusqu'à l'heure d'aller se coucher.