Aujourd'hui, nous nous levons à 7h30. Le bruit crispant de l'avion qui nous survole se fait de nouveau entendre. Sauf que, cette fois, c'est notre ferme qui est aspergée de fertilisants...

Un peu inquiets par le fait de travailler dehors dans ces conditions, nous rangeons un peu la maison avant le retour de Carolyn. 

Le linge disparaît des étendages du salon, les poubelles se vident et nous remplissons à nouveau le saladier de pommes et de mandarines qui sont tombées sous les fruitiers de la ferme lors du coup de vent d'avant-hier.

Nous attaquons le chantier à 8h30. Carolyn, dont le vol a été retardé, ne rentrera qu'en milieu de matinée et nous a transmis ses consignes par mail.

Nous allons dans le paddock 5, en embarquant Bailey sur la Mule, là où nous avions coupé les branches basses du gros pin la semaine dernière.

Notre mission est de nettoyer la zone boisée dans la pente, en libérant la clôture de la végétation, en retirant les espèces indésirables et en coupant à deux mètres de hauteur les branches basses des arbres.

Ensuite, bien sûr, il s'agit de faire des tas de végétaux à brûler lorsqu'ils seront secs et des tas de bois de chauffage pour Jonathan.

Ce dernier passe nous voir dans la matinée pour nous filer un coup de main. Malheureusement, sa tronçonneuse ne fonctionne pas bien si bien qu'il repart bientôt.

Il revient plus tard avec sa remorque et emporte une partie du bois que nous avons rassemblé sur le chemin. Nous avons décidé de travailler une grosse matinée afin d'avoir notre après-midi de libre.

Nous faisons une petite pause pour nous désaltérer vers 10h30 puis nous remettons à l'ouvrage. Carolyn vient nous rendre visite avec le pick-up vers midi. Elle apprécie grandement notre travail !

Nous continuons à travailler jusqu'à 13h45. Le chantier n'est pas terminé, il reste encore quelques heures de travail pour terminer la pointe Sud du paddock.

Nous sommes heureux de nous arrêter là car l'un des arbres que nous coupons est très irritant et ça nous gratte et nous fait tousser et éternuer tous les trois.

Sur le chemin du retour, nous sommes soulagés de constater que les fertilisants largués par l'avion sont sous forme solide, et non liquide ou gazeuse. Nous nous rassurons en nous disant que nos en respirons sans doute moins ainsi...

Nous sommes bientôt de retour à la ferme, où nous prenons une douche pour nous débarrasser des irritations. Nous déjeunons ensuite de sandwichs et de fruits en compote.

Puis, nous prenons le pick-up pour aller visiter le domaine de Waioeka, que nous sommes allés voir hier, avec Emma. L'ambiance nous a tellement plu que cela ne nous dérange pas d'y revenir.

La seconde visite est aussi magique que la première et les oiseaux sont au rendez-vous. Nous rentrons à la ferme pour le coucher du soleil.

Là, nous discutons un moment avec Carolyn pendant qu'elle prépare le dîner. Nous dégustons tous les quatre pâtes carbonara version néo-zélandaise et compote version Emma.

Puis, c'est l'heure du repos dans le canapé avec Carolyn, sans télé, en discutant ! On progresse !

Nous allons nous coucher tôt.