Ce matin, nous prenons la route à peine levés. Nous nous sommes rendons à Thames, où nous remplissons la cuve à eau et vidangeons les eaux grises et les eaux noires et attendant l'ouverture du supermarché.

Puis, Maryse et Arnaud vont faire des courses tandis que Denis et Camille font un peu de rangement dans le véhicule et préparent le petit-déjeuner.

Au retour de Maryse et Arnaud, nous prenons le repas tranquillement sur le parking avant de prendre la route en direction de Putaruru, où nous nous arrêtons pour faire une randonnée de quelques heures le long d'une rivière réputée pour ses eaux turquoises. Son nom est Te Waihou Walkway.

Nous marchons 5 kms dans cette magnifique vallée. Les eaux sont exceptionnellement limpides, on apprend que 90% de l'eau minérale de Nouvelle Zélande est puisée ici.

Le temps de couvre et une pluie battante s'abat bientôt sur nous. Nous avons de la chance, nous nous trouvons justement près du seul abri qui se trouve sur notre chemin et nous y faisons une pause en attendant que le temps s'améliore.

Nous grignotons une pomme puis reprenons notre chemin. Nous arrivons bientôt au bout du sentier, quittons la vallée et rejoignons le parking en empruntant une petite route sur 5 kms.

De retour au camping-car, nous nous installons sur une table de picnic au bord du parking pour déjeuner des sandwichs. Après un bon café, nous reprenons la route.

Notre étape de ce soir est la ville de Rotorua. Nous l'atteignons en deux heures de route et y apercevons immédiatement les signes de l'activité géothermique qui fait sa renommée : importantes émanations de vapeur et forte odeur de souffre. 

Nous cherchons un endroit sympathique pour garer notre maison à roulettes. Nous finissons par nous arrêter sur un parking en centre-ville. Moins romantique que les deux soirs précédents, nous n'avons pas la vue sur la mer.

Il pleut à nouveau des trombes d'eau et nous attendons patiemment que cela se calme. Quand le temps devient plus clément, nous en profitons pour aller faire une petite promenade en bord de mer, puis en ville.

Nous nous arrêtons boire un bon chocolat bien chaud car nous sommes un peu gelés par l'humidité ambiante. Alors que nous rentrons au camping-car, nous passons devant le Muséum, occupant un superbe bâtiment de style élisabéthain.

Camille est gelée car elle a pris la pluie en essayant d'aller aux toilettes municipales au plus fort du déluge de cet après-midi. Elle se réjouit à l'idée de prendre une bonne douche mais la chance ne sera pas avec elle : le chauffe-eau fait des siennes et la douche sera fort tiède.

Cela décourage tout le monde de se doucher et nous décidons d'aller faire un tour aux douches publiques demain. Nous préparons à manger et nous mettons à table.

Au beau milieu du dîner, vers 21h, quelqu'un frappe à la porte du camping-car. Un agent de la sécurité nous explique que nous n'avons pas le droit de passer la nuit ici et qu'il nous faut le suivre vers un autre parking.

Nous rembalons donc le repas dans la précipitation, démontons la table et nous préparons à reprendre la route, surpris et un peu désabusés.

Une cohorte d'une dizaine de véhicules suivent l'agent jusqu'à un parking situé fort loin du centre-ville, sur une péninsule où souffle un vent à décorner un camping-car.

Nous nous y garons, résignés, et réinstallons table et nourriture, bien décidés à terminer notre repas sans précipitation. Puis, nous passons la soirée à bouquiner les guides sur la Nouvelle Zélande. 

Denis et Maryse se mettent au lit vers 22h et Arnaud et Camille une bonne heure plus tard. Il y a beaucoup de va-et-viens de voitures sur ce parking, il doit être le théâtre d'activités peu reluisantes. Cela ne nous empêchera pas de dormir.