Tatjana et Dominik quittent le dortoir ce matin aux aurores. Ils partent aujourd'hui pour Kyoto. Nous nous levons comme à l'accoutumée et allons promener Taro après notre petit-déjeuner.

Nous manquons alors malheureusement le départ de Jane qui nous quitte également aujourd'hui. Peu avant 8h, nous allons chercher le pick-up chez Kazu-san et nous rendons à la réception de la cueillette des pêches.

Nous l'y attendons quelques minutes pendant qu'il prépare le petit-déjeuner de sa maman puis nous nous rendons dans un verger de pêches, que nous désherbons.

Lorsque nous avons terminé, nous nous rendons dans un second, voisin. C'est alors que Kazu-san nous rejoint avec deux nouveaux volontaires qui nous arrivent de Tokyo. 

Il s'agit de Tatiana et Dong, un couple d'Australiens d'origine vietnamienne. Nous faisons une pause thé avec eux, puis Kazu-san les conduit au dortoir tandis que nous terminons le chantier.

À midi, nous rangeons le matériel dans la benne du pick-up et nous rentrons chez Kazu-san pour déjeuner. Il est à la cuisine et nous attendons l'arrivée de Tatiana et Dong qui reviennent à pied depuis le dortoir.

Il se met à pleuvoir et nous installons notre salle à manger dans l'entrée de la maison de Kazu-san. Nous nous asseyons tous les sept, qui sur les bancs, qui sur la marche qui marque la démarcation entre l'entrée et le reste de la maison traditionnelle japonaise.

Kazu-san nous apporte à chacun une assiette de légumes avec du riz et une délicieuse sauce bien épicée. Nous nous en régalons, avec du thé bien frais.

Puis, nous rangeons notre petite installation et nous préparons à repartir pour une nouvelle parcelle à désherber. Nous suivons Kazu-san jusqu'à un verger de vigne voisin d'une parcelle de pêchers.

Il nous explique, comme d'habitude, les limites du terrain et le travail à faire. Depuis le départ de Tatjana et Dominik, nous sommes devenus les plus anciens des volontaires et, de fait, ses interlocuteurs privilégiés.

Il repart ensuite au dortoir avec Tatiana et Dong qui ont oublié leurs vêtements de pluie. Nous commençons le désherbage et ils reviennent alors que nous n'avons pas encore terminé. 

Il nous demande alors d'expliquer aux nouveaux venus le fonctionnement des machines et des outils manuels. 

Pendant ce temps, il emprunte le pick-up pour aller acheter de nouveaux vélos pour nous et se débarrasser de quatre anciennes bicyclettes que nous n'arrivons pas à réparer par manque d'outils. 

Nous terminons assez rapidement le chantier et nous attendons un long moment qu'il revienne. C'est assez désespérant de n'avoir rien à faire.

Arnaud et Cham finissent par aller ramasser les papiers qui traînent sous le verger de pêchers. Il s'agit des papiers qui sont installés autour de chaque pêche pour les faire mûrir et les protéger des insectes. 

Camille discute avec Dong et Tatiana. Quand Kazu-san revient enfin avec quatre vélos flambants neuf, il ne nous reste plus que 40 minutes avant 4h. 

Il nous demande alors de passer la débroussailleuse dans le verger de pêches que nous avons désherbé il y a 2 semaines, à notre arrivée. 

Avec toute cette pluie, l'herbe a déjà bien repoussé. C'est une bonne occasion pour Tatiana et Dong de se faire la main sur les machines.

Quand 4h arrivent, nous nous rassemblons, rangeons le matériel et nous dirigeons vers la maison de Yoko-san.

Elle nous a concocté un assortiment de différents mets tous plus délicieux les uns que les autres : une sorte de petit beignet frit fourré au fromage, des saucisses, des végétaux crus, une grosse omelette au poulet frit et du riz. 

Nous n'avons pas très faim mais dînons tout même avec appétit pour ne pas être affamés avant d'aller nous coucher.

Nous rentrons ensuite au dortoir en vélo. Là, Camille va promener Taro sous la pluie. Ensuite, c'est l'heure de prendre une douche. Puis, une longue soirée commence. 

Dong installe un système pour pouvoir projeter des films sur la télé de la salle à manger. Camille passe la soirée avec le reste des volontaires à regarder des animés japonais tandis qu'Arnaud continue sa série.

Nous allons nous coucher assez tard.